Vous savez ce que j'ai fait aujourd'hui ? Non bien sûr...
Entre deux zarticles et un plouf... : j'ai maté ! Et oui, j'ai fait le voyeur, retrouvé ma terrasse et mon voisin qui sirotait encore sa brune en fumant sa blonde... vous vous rappelez ?
J'y suis pas resté longtemps... juste une petite heure de contemplation, c'est tout ! Vous voulez que je vous raconte ? Oui ? Non ? Ouais, après vous aller critiquer, dire que je suis un oisif privilégié, un glandeur-voyeur-branleur qui se fout du monde... D'abord, je me fout pas... (Enfin...)
Bon, en fait, terrassé par la soif, j'ai fini par abandonner mon clavier pour me poser sous la pergola ombragée (pour être honnête, c'était une autre terrasse au bord de la mer...). Là, j'ai à nouveau observé la lente déambulation des vacanciers en bermuda-short-tongs-bob et leurs enfants désoeuvrés, zombies casqués d'écouteurs-prothèse-MP3, bloquant toute vélléités de dialogue et autres voix autoritaires de leurs aînés...
Ne vous méprenez pas, rien de péjoratif dans mon tableau. Juste une contemplation, comme on regarde un Matisse ou un Siqueiros...
Tiens, en parlant d'artistes, j'ai aussi maté les nouveaux Casanova chasseurs de "meufs", - ils s'appellent les Pick Up Artists, justement - spécialistes de la drague qui pullulent désormais dans les stations à la mode ! Abîmes de superficialité... Amusant...
Bref, j'ai observé l'humanité en marche vers ses vacances, en cherchant autour de moi un regard de complicité, une étincelle de connivence, un sourire de compréhension...
Rien... Ou pas grand chose. Une sorte de vide glacial au milieu de la chaleur de l'été.
Alors, je reviens sur ma bécane... Et je vous raconte...
(Felipe, je compte sur toi pour illustrer... A part le "On the beach" de Chris Rea, je vois pas ! )