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  • : Le blog de P B-R
  • : Gris, avec des lettres noires... parfois blanches. Un bandeau orange, des carrés rectangulaires plus clairs avec des mots dedans...
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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 21:34



Alors, voyons voir, je commence par quoi ?
Par la fin, bien sûr... parce que la faim justifie les moyens !
Et voilà, comme vous pouvez le constater, je partage toujours mes délires avec moi-même.
En fait, je ne sais pas trop quoi raconter. J'ai perdu le rythme sans doute... Ou bien je raconte trop. Oui, c'est sûrement ça... je raconte trop !
Au fait, pour les anciens qui ne comprendraient pas certains messages, sachez que dans le monde de la régate virtuelle, les skippers ont un pseudo. Comme ici, en fait...Et trois d'entre eux m'ont retrouvé.
Il y a Titou, le basque... Trapanil, le marseillais... et Poupon, le toulousain.
Trois superbes navigateurs que j'ai plaisir à accueillir ici.
Et moi, sur l'eau, j'étais Chico ! Ne me demandez pas pourquoi, je serais capable de vous le dire...
A part ça rien... Et vous savez à quel point j'adore le rien, et par-dessus tout parler de rien. Voilà qui est fait direz-vous.
Merci de me le faire remarquer.
Je voulais juste ajouter que le fil conducteur de mes deux prochains bouquins est le "virtuel".
J'ai vogué sur une mer virtuelle... et Lune noire s'inquiète de ce virtuel qui nous entoure et nous dévore sans même que nous y prenions garde.
Jusqu'à ce que l'on transforme la chose virtuelle en réalité.
Et alors là...

Voilà, l'image au-dessus, c'est juste un raccourci des deux dernières "oeuvres" pondues...
La mer pour le Vendée Globe, et la lune pour "Lune noire". D'accord elle est pas noire... Mais là, vous chipotez !

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 10:50

Mais il est où ? Mais il fait quoi ? Mais qu'est-ce que ce vide qui me happe ?

 Ô rage, ô désespoir, ô silence meurtri, ne suis-je donc tant venu que pour cette hérésie ?

Ho, la, la ! On se calme ! Qu'est-ce qu'il nous fait lui, là ? Serait-il tombé dans des substances pendant son absence ?

Hé bé non, pas de substances ! La "substantifique moëlle", peut-être...

En fait, je me suis laisé embarquer - c'est le mot - pour une régate.

Si, si, j'adore ça : la mer, les bateaux, le cri des mouettes le soir au fond des bois... (ça y est, ça le reprend !). Et donc, je navigue.

Intriguant, isn'it ?

C'est juste que j'ai décidé de quitter ces putains de trous du culs de terriens, gravement préoccupés par leurs méga petits tracas obsessionels pathétiques, pour rejoindre les marins, les dauphins, les marsouins et les mouettes que j'entends le soir au fond des bois ! (Oui, je sais, c'est nul, mais ça m'éclate !)

Je disais quoi ? Ah oui, la régate... Donc, j'ai pris le départ du Vendée Globe (J'en vois qui n'en reviennent pas !) et je vous écris en ce moment même de la latitude 0°, parce que je viens de passer l'Equateur et que je me situe au large des côtes du Brésil. Magique !

La flotte est à 30°, y'a plein de poissons volants qui volent, des mouettes, (d'accord, j'arrête), et même des vagues qui me poursuivent sans arrêt sur l'écran bleu de mes nuits noires.

La réalité est virtuelle.

 Allez, je vous le dis : je me suis inscrit à la régate virtuelle qui se court en parallèle sur le site de la course. Si ça vous amuse, allez y jeter un oeil, c'est sympa... On dira que perso, je superpose le plaisir à l'alimentaire, le rêve au réel, le quotidien à l'intemporel. J'écris donc... Je parle de ces marins qui pissent sous le vent, de ces ciels étoilés que tout le monde aime contempler, des mouettes...

Et vous, zétiez où, hein, pendant que j'étais occupé ?

Voilà, je repasse - mais non, pas mes pantalons ! - et y'a personne. Alors, vous savez quoi ? 

Je repars... 

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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 16:15

Ecrire un nouvel article, me dit l'administration d'overblog quand je viens jeter un oeil sur les nombreux messages remplis d'humour et de bon sens que vous avez la gentillesse de déposer chez moi...
Elle est mignonne l'administration... Comme si c'était aussi simple ! Et pour parler de quoi d'abord ? Du psy de ma voisine ? De ma boulangère ? De la crise ? De ma bagnole en panne ? De mes impôts locaux ? De ma nouvelle télé ?
Tiens parlons-en de ma nouvelle télé ! Je déconne pas quand je vous dis que j'observe désormais l'humain en numérique Full HD et tout le bordel... D'ailleurs depuis que l'image s'est affinée, j'ai l'impression que mon cerveau a fait la même chose... Le con, je contrôle plus... Il parle, il parle...
Hier soir, il m'entretenait - si si, mon cerveau m'entretient - de l'existantialisme bas de gamme de notre époque mythomane, ou chacun confond le destin avec la mise en scène.
Je matais : starlette porno, footballeur pro, politiques à gogo, animateur géo, peigne cul à vélo, macho dans l'auto, nymphette et gigolo... Il décodait : quiconque apparaît dans la lunette médiatique est aussitôt paré des attributs de l'excellence, confondus avec ceux de la visibilité.
Putain de HD, je vois clair dans leur jeu maintenant !
Autosuffisants et insuffisants qu'ils sont, me soufflait encore mon cerveau pendant que je commençais à m'endormir sous l'effet anesthésiant de ces images d'un narcissisme intégral qui est bien la marque de fabrique de notre époque.
La notoriété par le vide ! s'exclamait-il. Allez, vas-y, mate l'humanité en marche... espèce de voyeur numérique !
Bon, stand by ! Je commence à déconner là, faut que je fasse un balayage au scanner de mes neurones et que je classe tout ça... Merde, ça va encore me prendre du temps !
Bref, en attendant je vous conseille de conserver votre vieil écran à tube cathodique... des fois que tout ça deviendrait trop limpide !
Au fait, y'a quoi ce soir à la télé ?


(Je précise que j'ai changé la télé because la vieille m'a lâchement laissé tomber. Et puis pour le lettrés qu'auraient pas lu tous les messages, la phrase sur les barbares, c'est Euripide, dans la bouche de Philoctète... Voilà, voilà... Félicitations à ceux - pas nombreux - qui ont trouvé.)

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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 11:05

"C'est une honte de se taire, et de laisser parler les barbares."
Je suis d'accord avec lui. Tiens, c'est qui, lui ? (Quelqu'un peut me dire ?)
Bien sûr, je suis d'accord... mais parler à qui ? Comment ? Pourquoi ? La volatilité de celui qui ne lit pas est là... Et la plupart de ceux qui écrivent pour s'engager utilisent souvent une franchise belliqueuse qui cache un aspect tacticien...
Ecrivains engagés... c'est pas beau ça ?
Depuis la nuit des temps, ceux qui ont tenté de l'ouvrir n'ont pas rencontré grand succés... 17940 voix pour Lamartine aux présidentielles de 1848. 263 voix pour Alexandre Dumas qui se présentait la même année en Seine et Oise... Le bouillon ! Seul Victor Hugo a réussi un bon résultat, avec 80 000 voix à Paris en 1871... ce qui est immensément éloigné du nombre d'acheteur des Misérables !
Bref, à quoi bon parler dans le vide ? Pourquoi mettre de la raison, du sens et de l'humanité dans les paroles, lorsque la place est définitivement prise par les ultrapipols mondains friqués de la politique moderne et leurs copains banquiers !
On peut seulement s'interroger.
Se demander où leurs agitations nous mènent, vers quoi leurs mots drapés de soyeuse hypocrisie nous dirigent, où leurs promesses nous précipitent... 
Scotché devant mon bel écran plat Full HD, Display, Dolby, Digital, 40 000 pixels, je me dis que l'agitation du monde devient pathétique. Alors, moyennant redevance et abonnement, je les contemple s'irriter, inciter, exhorter, approuver, s'applaudir, appauvrir, garantir, assurer... pauvres pantins médiatiques pris dans le tourbillon sans fin d'une économie mondiale que pas un d'entre eux n'a le courage de décrire dans sa limpide nudité : bordélique et incontrolable !
Je parle, je parle... Pour rien, sans, doute. Les barbares sont déjà bien trop nombreux !

(Au cas où, je me suis acheté un flingue et je stocke du sucre... Ah, ha, ha !)

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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 08:08

Il entendit la porte s'ouvrir mais ne lâcha pas l'écran des yeux, la main crispée sur la souris...
Des pas résonnèrent dans la pièce. Des pas traînants, assourdis par la poussière qui recouvrait tout. Des pas qu'il haïssait. L'odeur épouvantable confirmait ses soupçons : dehors la pourriture guettait...
- Fermez donc cette porte, hurla-t-il ! Et d'abord, qu'est-ce que vous foutez là ? Que voulez-vous ? Vous ne dormez donc jamais ?... Hé non, ça ne dort jamais, ça rôde toute la nuit, ça espionne, surveille, juge, tranche, décide, découpe... Je ne vous aime pas. Personne ne vous aime. En fait, je vous hais. Vous m'entendez ? Je vous hais...
L'angoisse raidissait son cou. Lentement, il quitta l'écran des yeux et tourna la tête...
La silhouette dressée devant lui obstruait la faible lumière venue de l'extérieur. Quand elle ouvrit la bouche pour parler, il vit la bave apparaître aux commissures de ses lèvres et dégouliner sur le parchemin craquelé de sa peau...
- Bonjour, dit-elle, je suis la nouvelle femme de ménage.

(Je suis sûr que maintenant vous comprenez pourquoi je laisse la poussière et les toiles d'araignées envahir mon blog ! Ha, ha, ha !)

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 11:13

Bon d'accord, y'a de la poussière et ça sent pas très bon... mais quand même !
C'est quoi ce désert ? Le désert... Oui...
Je sais, je sais, il faut faire dans les "civilités", j'avais remarqué depuis le début quand j'écrivais ça, par exemple... (Pour ceux qui n'étaient pas encore là !) :

Et si je vous la jouais "un seul être vous manque..." ?
Trop prétentieux ! D'accord... Non, tiens plutôt : un égoïste est quelqu'un qui ne pense pas à moi. Elle est mignonne, hein ?
Bon, au moins je sais où sont mes ami(e)s...
Et mon BlogRank, vous y pensez ?
Encore un truc rigolo, ça... D'ailleurs, Putain de BlogRank, ça fait PBR !  Mauvais présage...
Reste que c'est  le vide sidéral entrâinant la chute vertigineuse, le trou noir, l'angoisse du néant... et voilà... quelques jours d'absence et on n'existe plus - ou presque -.
Remarquez, j'avais remarqué, c'est le jeu...
Je viens tu viens, je pars tu pars, je suis gentil tu es gentil... ça permet de relativiser, de savoir pourquoi on est là, ce qu'on attend de vous.
D'ailleurs, j'ai réfléchi pendant mon absence et je crois que je vais m'offrir plus d'absences et moins de papotage. Je sais ce que vous pensez, pas la peine de m'en remettre une couche... Mais franchement, l'éloignement du clavier permet de retrouver des sensations physico-chimiques intenses et fondamentales.
Voilà, je voulais vous entretenir de ça en passant...
Desormais je vais faire du tri sélectif...
Ah ça vous plaît pas ça, hein ? Le rapport aux déchets, peut-être ? A l'élitisme de mauvais goût ?
Hé, hé ! Je ricane, tel le Machiavel des connexions perdues.
En fait, je suis ravi de vous retrouver... Pas tous, certes... Hé, hé, hé...
C'est dur de rire bêtement avec un clavier !
Bon, c'est pas tout ça, les "vacances" m'ont crevé...
Je vais de ce pas ré-cu-pé-rer ! Hé, hé, hé...

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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 08:09

J'ai un copain philosophe - non, pas le psy de ma voisine - qui m'a dit un jour : " C'est pas quand on a chié dans son froc qu'il faut baisser son pantalon ! "
J'ai trouvé ça profond...
Je sais, ça vaut pas du Le Clézio ou du BHL-Houellbecquien, mais ça a le mérite de l'image exotiquement parfumée, celle qu'on ne peut pas sentir dans la bienpensance mondaine des talk-shows.
Bon, pour être clair : ça pue !
Les relents putrides des comportements faisandés envahissent nos narines frémissantes !
Le système s'est vautré dans ses paillettes dorées, distillant la peur de perdre ce qu'on n'a pas et l'angoisse de ne pas obtenir ce dont on rêve !
Putain d'humain, putain de paraître, putain d'or...
 La puissance malodorante du fric a écrabouillé les traders et fait explosé les banques. Mais le salon de l'auto - avec Nico Sark mais sans journalistes ! - expose ses berlines à 150.000 euros, Tapie se tapie derrière les scandales du Lyonnais et de la SG...
Obama fréquente les terroristes, Mc Cain copine avec les banquiers véreux...
Parfois, j'aime bien les Ricains.
 Pourtant, comment ne pas sentir les effluves corrompues qui traversent l'atlantique avec les dépressions venues de l'ouest ? (Et de l'Est...? et du Sud aussi ? Ah bon...)
Je préfère les odeurs de l'automne. Là, devant moi, j'ai un ciel rouge. Pas de vent. L'odeur du sel et de la mer... Les arômes du sable au petit matin...
Quelle merde !
Dommage, le monde a baissé son froc trop tard...

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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 18:12

Tiens, salut la - maigre mais de qualité - compagnie !
Alors, cette rentrée... (Oui, bon, je sais, mais je vais pas vous parler des cadeaux de Noël... Pas encore, du  moins !)
Ah, oui... Pour les curieux et les autres... ceux qui se demandent ce que j'écris, puisque je n'écris plus ( on se comprend, n'est-ce pas ?) Voici donc, écrits, raturés, réécrits, repris, changés, soufflés par Satan, quelques mots venus de je en sais où...

« ... Mais où vous cachez-vous, consciences égarées ? Vous croyez que je dors, anéanti par la fatigue d'une journée sans fin ? Non ! Je ne dors pas. Je suis là. Seul. Mes mains blanches posées sur mon clavier, à attendre qu'elles cessent de danser.
 Elles ne s'arrêtent pas... Je les regarde. Je voudrais les voir se poser doucement sur mes tempes, m'obliger à ne plus penser, m'arracher cette partie de moi-même... pour oublier ces mots qui ne servent qu'à travestir. M'oublier.
Tout à l'heure, je me suis allongé et les ténèbres m'ont emmuré dans leurs griffes glacées. Je voulais rêver. Je ne dors pas... Les mots sont là, dans ma tête. Je les vois se tortiller avec mes mains.
Je pourrais les tordre, les jeter, les changer... Parce qu'avec les mots on peut tricher, paraître grand et fort, dévoiler sa noblesse. On peut aussi camoufler ses peurs, taire ses angoisses, maquiller ses souffrances. Mais non ! Les mots ne servent à rien...Peur, angoisse et souffrance sont bien là, près de moi... compagnes immuables de mes nuits inachevées. J'espérais d'autres présences pour apaiser ma solitude. Tiens, la revoilà ! Ma solitude... Je la croyais occupée ailleurs, auprès de ces milliers d'âmes aux orbites vides, aux yeux bouffés par les écrans, à force de croire que la vie est derrière !

Mais il n'y a rien derrière. Et la musique de mes mots a rendu l'âme. La mienne est dans tous ses états. Je voulais rêver... Je ne dors pas. Mes mots ne servent à rien...

Mais est-ce bien moi qui parle ? En êtes-vous si sûr ? »

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 00:00

Ha, ha ,ha ! Il y a délire et... délicieux délire !
Ainsi, il y a longtemps - si je me souviens bien - ma vie était une fête où chantaient tous les coeurs et où le vin coulait à flot !
Un jour, le mensonge et la jalousie ont pris place sur mes genoux. Je les ai trouvés amers. Et je les ai injuriés.
Je me suis donc armé contre l'injustice, barricadé contre la bêtise, puis j'ai couru confier mes trésors aux sorcières, à la haine et à la misère !
Je parvins même à faire s'évanouir dans mon esprit toute espérance humaine. Sur toute joie, pour l'étrangler, j'ai fait le bond sourd de la bête féroce.
J'ai appelé les bourreaux pour, en périssant, mordre la crosse de leurs fusils. J'ai appelé les fléaux pour m'étouffer avec le sable de ma plage et le sang de vos yeux !
Le malheur est devenu mon Dieu. J'étais enfin en Enfer !
Alors, je me suis vautré dans la boue, séché à l'air du crime. J'ai dormi dans les ronces, hurlé comme un damné.
J'ai même joué de bons tours à la folie...
Puis le printemps est arrivé, avec ses odeurs, ses couleurs et ses sons. Il m' a aussi apporté l'affreux rire de l'idiot !
Ha, ha, ha !
(Quel beau texte... Felipe, si t'as une idée pour la zik'... Ha, ha, ha !)
Non, non, je n'ai rien bu... Rien fumé non plus ! Ha, ha, ha...

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 20:54

Vous savez ce que j'ai fait aujourd'hui ? Non bien sûr...
Entre deux zarticles et un plouf... : j'ai maté ! Et oui, j'ai fait le voyeur, retrouvé ma terrasse et mon voisin qui sirotait encore sa brune en fumant sa blonde... vous vous rappelez ?
J'y suis pas resté longtemps... juste une petite heure de contemplation, c'est tout ! Vous voulez que je vous raconte ? Oui ? Non ? Ouais, après vous aller critiquer, dire que je suis un oisif privilégié, un glandeur-voyeur-branleur qui se fout du monde... D'abord, je me fout pas... (Enfin...)
Bon, en fait, terrassé par la soif, j'ai fini par abandonner mon clavier pour me poser sous la pergola ombragée (pour être honnête, c'était une autre terrasse au bord de la mer...). Là, j'ai à nouveau observé la lente déambulation des vacanciers en bermuda-short-tongs-bob et leurs enfants désoeuvrés, zombies casqués d'écouteurs-prothèse-MP3, bloquant toute vélléités de dialogue et autres voix autoritaires de leurs aînés...
Ne vous méprenez pas, rien de péjoratif dans mon tableau. Juste une contemplation, comme on regarde un Matisse ou un Siqueiros...
Tiens, en parlant d'artistes, j'ai aussi maté les nouveaux Casanova chasseurs de "meufs", - ils s'appellent les Pick Up Artists, justement - spécialistes de la drague qui pullulent désormais dans les stations à la mode ! Abîmes de superficialité... Amusant...
Bref, j'ai observé l'humanité en marche vers ses vacances, en cherchant autour de moi un regard de complicité, une étincelle de connivence, un sourire de compréhension...
Rien... Ou pas grand chose. Une sorte de vide glacial au milieu de la chaleur de l'été.
Alors, je reviens sur ma bécane... Et je vous raconte...
(Felipe, je compte sur toi pour illustrer... A part le "On the beach" de Chris Rea, je vois pas ! )

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