Au départ, c'est un blog littéraire que je voulais faire... Je viens de m'en rappeler... Un truc bien. Solide, documenté, argumenté, chiadé dans l'écriture, bichonné dans la syntaxe, dorloté dans la périphrase. Bon, j'en suis pas là... J'ai dû louper un panneau en route ! tant pis ! Finalement, je me demande si c'est pas mieux. Après tout vous en avez pas grand chose à foutre de mes bouquins... (J'en vois qui sont pas d'accord, cool...) Je vous comprends, alors je vais pas en plus vous bassiner à longueur d'article en tartinant les états d'âme de ce pauvre Julien, les éblouissements de Fred, ou les peurs de Nina... je vais pas non plus disserter sur la nature selon Rousseau, l'esprit des lois de Montesquieu ou refaire le procès de kafka, non ? Absurde, dirait Camus... Alors quoi...? D'ailleurs j'ai pas le temps, là... Comme d'hab' ! Ce blog consomme trop ! Tiens, le mieux c'est encore de vous mettre un peu de zik', pas vrai ? Même que maintenant ça va être un blog de "litzik' " ! Sympa, non ? Et puis, si vraiment vous voulez parler littérature, demandez, quoi merde ! Zavé plus de langue ?
Elle, c'est Dolorès O'Riordan. J'aime beaucoup sa voix. Pour ceux qui veulent compléter leurs connaissances, Cramberries, ça vient du mot celte "canneberge", un fruit sauvage proche de l'airelle qui accompagne la dinde rôtie dans les plats irlandais... Surprenant, non ?
Pas grand chose à dire... En réalité j'ai plein de choses à écrire ce soir... mais pas sur le blog ! Je me contente de passer quand j'ai un peu de temps avec un arrosoir pour essayer de maintenir les tiges droites. Pas évident... Comme dirait Ptibouchon, faut pas leur parler de foot aux nanas, sinon, elles savent pas quoi répondre... Ah bon... Tu crois que je les fais fuir ? Sans doute ! Faut-il que je sois sot pour leur parler de foot ou de rugby alors qu'il y a tant de sujets qui pourraient les accrocher, les faire vibrer, parler, débattre, écrire, s'enthousiasmer et revenir sans cesse... Mais non, au lieu de causer peinture, vraie littérature, poésie, politique égalitaire, art, cuisine, musique classique ou tricot, je m'enferre dans des sujets imbranlables, des textes de psychopathe et des considérations décalées... Même les vidéos vont pas dans le sens du poil... T'es con ou quoi ? m'interroge sans cesse ma conscience impuissante ! Je la fait taire. Je suis seul maître à bord, j'écris que ce je veux, de la merde si ça me chatouille, des mots doux enrobés de miel de pin des Landes si ça me chante, et je chante avec Jim Morrison si ça m'amuse... Je dis ça... J'aurais mieux fait de parler des mecs ! Bonne remarque. Tiens, d'ailleurs pourquoi y en a-t-il si peu, alors qu'ils pulullent dans d'autres zones ? Je vais pas me faire des amis, hein ? Ben, non, tant pis... Je continuerai a parler foot avec personne... Pourtant, je croyais que les mecs ils aimaient bien le sport ... naïf en plus... Quel con ! Bon, sinon, pour les dames on peut aussi parler de la dernière mode des éventails en plume d'aigle, ou du nouveau spot à la mode sur l'Adriatique pour les prochaines vacances, ou encore de la varicelle du petit dernier, je sais pas moi... Trouvez !
(Je remercie malgré tout du fond du coeur celles qui prennent en considération mes élucubrations et trouvent la force - ou l'indulgence - d'y répondre...)
La pluie ! De l'eau partout comme s'il en pleuvait ! Des bâches, des road-managers qui s'agitent, des organisateurs déprimés... et moi qui regarde en me répétant sur l'air des lampions :" C'est la vie, la météo, les intempéries... poil au zizi !" Ben voilà : annulé le concert ! Dommage ! J'ai regardé le foot à la place... Pathétique ! J'avoue avoir du mal à m'habituer aux discours d'auto-satistacion hautaine et à la langue de plâtre de nos sportifs. Ils peuvent tous se recycler en politique sans problème, comme l'a fait notre désormais Secrétaire d'Etat, Bernie Laporte, aussi prompt à reproduire les mêmes mots lénifiants - "tout va bien, il reste un match à gagner" - pour les footeux, qu'il l'avait fait pour les rugbymen en octobre dernier ! Les friqués-gavés-bunkérisés n'ont plus faim. Ils n'ont même plus envie. D'ailleurs, ils ne donnent pas envie... Pas sympa cette équipe... Suffisante, prétentieuse, conne en un mot... Elle a vraiment une sale gueule... J'aurais préféré le concert... Tiens, pour me consoler, je vais écouter ça :
(C'est l'histoire d'un mec en colère -ça s'entend - qui attend le soleil...)
Effet mitigé d'un retour vers le passé... (C'est clair, j'ai sans doute pas été très clair...) Le passé pourtant détermine le présent. Tiens, ça par exemple :
Ma jonque est jaune Jaune jonquille à faire pleurer l'automne Ma jonque est jaune J'en connais qui s'en étonnent Ma jonque est jaune Jaune jonquille de Manille à la quille Elle me torpille Du regard feu des dragonnes Porté par des vagues de jade J'ai déjà des vagues à l'âme Dansez moi javanaise Sur les falaises De nos jadis
C'est un pote à moi qui l'a écrit... Un pote de mon passé, que je retrouve au présent et qui, j'en suis sûr, a encore un bel avenir... Poésie, émotion... Il est autre chose... Ses mots aussi... Un passé magnifique, un présent qui est là...http://www.jeanfauque.com/
Voilà... (Bon, j'y vais là... Ce soir : zik'... A+...;-))
Je bine plus... Changement de cap, donc : on y va ? Wouhaouuuhhh, on est où, là ? C'est quoi cet endroit ? Un tracteur, des vaches, des chevelus... Ben, il est chiant, lui, j'aime pas la campagne... et les vieux ringues nostalgico-romantiques non plus ! Allez, putain, je me tire de là, il a vraiment pas le design, lui... C'te te-hon !
Alors, zavévu ? Un petit flash back dans le temps... ça change de la terre humide et des ruines malodorantes, non ? Bon, d'accord, c'est pas assez "fashion-hype", trop "peace and love"... Je sais, je sais... Mais quand même, vous aviez déjà vu ça vous, les premières planches clouées sur la scène de Woodstock ? Quel bled, hein ? Et ce titre : "Long time gone" vous savez quoi ? Non, bien sûr... Allez, je vous le dit : il a été écrit en une nuit, à la mémoire du Sénateur Bob Kennedy, le soir de son assassinat ! C'est juste pour vous culturer un peu, y'a pas que la littérature dans la vie...
J'ai creusé, creusé, biné, re-biné... J'ai enfin trouvé l'eau ! C'était de l'eau de mer... Et je suis planqué là, dans l'obscurité de l'ancienne tour, parfaitement immobile, parfaitement silencieux, me délectant de ce vide. L'oubli, le noir, le néant... Le bruit des vagues s'engouffre par les ouvertures des ruines et résonne entre les lambeaux de pierre comme autant de chuchotements. Réfugié dans l'obscurité, j'imagine que ce sont les voix étouffées de ceux qui ont péri en mer, plongés pour l'éternité dans leurs limbes sans étoiles. Des odeurs fortes empoisonnent l'air de la tour en ruine - urine, excréments, pourriture - profanations de ceux qui n'ont cure des monuments et encore moins de leur histoire. Mais ces odeurs ne me gênent pas ... elles ont même quelque chose de pervers, comme une corruption enivrante. Quelque part, une bestiole se met à hurler, sans doute la proie d'un autre animal, plus rapide, plus mortel. A l'abri de la réconfortante pénombre, j'ai souri... Les forces se construisaient. L'homme faisait partie de cette construction. Pourtant, il ne le savait pas. Il le saurait. Bientôt... Et pour lui, il serait trop tard.
(Bon, j'arrête de creuser. Si j'ai le temps, demain, je change de cap...)
Quelqu'un rigole dans le noir... La lumière n'est plus qu'une minuscule tâche sale. Il transpire, siffle, s'essouffle, n'arrive plus à reprendre ses esprits, englué qu'il est dans ce rêve idiot ! Peut-être même qu'il dort ! Il voit le capitonnage de velours, un imprimé à fleur sur fond lie-de-vin, sent son humidité, devine sa douceur inutile... Il fait un froid de canard, pourtant il est moite de sueur. Il a la gorge sèche, la respiration haletante. Manque d'air... Il se sent comme un poisson hors de l'eau. Il se tortille d'ailleurs comme un poisson, il se voit en poisson ... ça le fait même rire. Manque d'oxygène, voilà le problème. Où est-il exactement ? Dans un aquarium ? Dans un bocal ? Il rit encore... Remonte les genoux, les appuie contre le capitonnage qui s'enfonce, pousse le couvercle... ça y est, il est dehors, libre... Mais le couvercle ne cède pas, ce sont ses muscles qui lâchent... Le sang cogne dans ses oreilles, il tangue, s'agite encore, ses genoux heurtent les parois... Il crie en poisson, ne s'entend pas, saute comme une grenouille, vole comme un oiseau... Les bulles dans sa tête... Elle est là, si belle, près de la baignoire qui lui tend une serviette. Pieds nus, elle essuie les gouttelettes accrochées à son cou. Là, tout va bien... Il est maître de son coeur, de ses poumons. Elle le fixe. Ses yeux verts étincellent. "Je croyais que tu étais mort", lui dit-elle...
(J'ai biné - deux fois... sans débiner ! - la terre, ça a donné un thriller d'un autre monde ! Demain, je creuse encore pour trouver l'eau... Tchao !)
Pas terrible ! Je viens de jeter un oeil à nos amis les manchots. Pas le pied ! En gros, ils m'agacent avec leur sériosité de moines planqués dans des palaces suisses, pour n'en ressortir que dans le costume trop grand du champion qui a tout calculé. Et leur chef... Je vous dit pas... Le grand gourou, Domenech le facétieux. L'homme dont le goût immodéré pour le brouillage de piste fait qu'il ne retrouve plus la sienne ! Bon, d'accord, ça a marché la dernière fois, j'ai rien à dire... N'empêche, l'insupportable interrogation existentielle sur l'éloboration d'un système de jeu est éprouvante... Pauvres milliardaires solitaires traînant leur ennui dans la grisaille des pâturages zurichois... Même le train pipol loué pour eux quelques millions d'euros ne les a pas aidé à vaincre le sous-prolétariat footballistique roumain ! L'étalage, le flicage, les barrières et tout le tintouin n'ont rien pu ! Les coqs en pâte n'avaient pas les papattes, ni la patate ! Je me suis emmerdé... Pas vous ?
PS : il a raison Seb : un blog c'est comme une plante, si on l'arrose pas, il meurt ! Et là, j'ai pas trop de flotte... Dommage !
Tiens, le revoilou ! Figurez-vous qu'après quelques jours pesants et une soirée laborieuse, je viens de me rendre compte de la réelle difficulté à tenir un blog ! Surtout - et sans doute - parce que c'est lui qui vous tient ! Et comme en général, le wik' je bosse encore plus - hé oui ! - mon bref passage du jour s'effectue au détriment de mon lourd labeur ! Bref, la vie vraie et ses corvées de chiottes aspirent les plus nombreux dans les tourbillons sans fin de ses chasses d'eau ! Rafraîchissant... Celà étant, tout baigne - c'est le mot ! - et ce n'est pas parce que le pétrole augmente et que "La Monfe" n'a pas battu Federer, qu'il faut s'abandonner à un noir pessimisme... Sur ces bonnes paroles qui n'intéressent que moi, je vous invite à écouter un vieux truc que j'aime bien...
"Listen to the wind blow Watch the sun rise Run in the shadows Damn your love Damn your lies..."
Passage rapide... hé oui... Pendant que vous applaudissez béatement les héros de Roland Garros et leurs kilos de diamants, moi je bosse... (Oui, je sais, vous aussi...) Bon, je rentre pas dans les détails, parce que ça vous intéresse pas... et en plus, c'est privé ! Non, un petit salut amical suffira... J'essayerai de faire mieux la prochaine fois... A+, bonne soirée... (Felipe, je compte sur toi pour l'animation musicale... N'oublie pas tes fans ! Cool merci...)
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